vendredi 5 octobre 2012

Les vertus du miel prouvés par des études scientifiques pour soigner et prevenir certaines maladies


Les bienfaits du miel sont multiples et différents selon le type de miel. En effet depuis l’Antiquité, le miel est connu pour être un antibactérien efficace. Ce n’est que récemment que ses propriétés ont été démontrées grâce à de nombreuses études. Parmi celles-ci une fut menée par l’Université de Bonnen Allemagne. Ce sont en tout 22 études qui ont été réalisées concernant les vertus curatives du miel.
De plus le miel est hydrophile, ce qui est un avantage vis-à-vis des traitements qui pourraient utiliser ce produit.
Le professeur Descottes, ancien chef du service de chirurgie viscérale de Limoges utilisait du miel dans certains de ses traitements.
Son efficacité sur certains types de brûlures est attestée : il accélère la cicatrisation des tissus. Il est également utilisé sur d’autres types de plaies, avec une certaine efficacité, plus spécialement avec le miel de thym. Face à l’intérêt thérapeutique du miel, certains laboratoires l’incorporent dans leurs produits.
Il est déconseillé de donner du miel à un enfant de moins d’un an, car une bactérie, Clostridium botulinum, qui n’affecte pas ou peu les adultes ou les enfants plus âgés, peut y être présente.
QUELQUES BIENFAITS DU MIEL SUR LA SANTE
MALADIES CARDIAQUES: Faites une pâte de miel et de cannelle en poudre, appliquer sur du pain, plutôt que de la gelée ou de la confiture, et mangez en régulièrement pour le petit déjeuner. Cela réduit le taux de cholestérol dans les artères et sauve le patient de crise cardiaque. Aussi ceux qui ont déjà eu une crise, s’ils font cela tous les jours, ils sont gardés à bonne distance d’une nouvelle attaque. L’utilisation régulière de cette pâte soulage la perte du souffle et renforce les battements du cœur. En Amérique et au Canada, plusieurs maisons de soins infirmiers ont traités des patients avec succès et ont trouvé, qu’en vieillissant, les artères et les veines perdent leur flexibilité et s’obstruent; le miel et la cannelle revitalisent les artères et les veines.
ARTHRITE: Les patients souffrants d’arthrite peuvent prendre tous les jours, matin et soir, une tasse d’eau chaude avec deux cuillères de miel et une petite cuillère à café de cannelle en poudre. Si elles sont prises régulièrement, même l’arthrite chronique peut être guérie. Dans une récente recherche menée à l’Université de Copenhague, il a été constaté que, lorsque les médecins traitent leurs patients avec un mélange d’une cuillère à soupe de miel et une demi cuillère à café de cannelle en poudre avant le petit déjeuner, ils ont constaté que dans l’intervalle d’une semaine, sur les 200 personnes qui ont été traitées, pratiquement 73 patients étaient totalement soulagés de la douleur, et en un mois, presque tous les patients qui ne pouvaient pas marcher ou se déplacer à cause de l’arthrite, on commencé à marcher sans douleur. Mettre deux cuillères à soupe de cannelle en poudre et une cuillère à café de miel dans un verre d’eau tiède et boire. Cela détruit les germes dans la vessie.
MAL DE DENT: Faites une pâte d’une cuillère à café de cannelle en poudre et de cinq cuillères à café de miel et d’appliquer sur la dent douloureuse. Cela peut être appliqué trois fois par jour jusqu’à ce que le mal s’arrête.
CHOLESTÉROL: Deux cuillères à soupe de miel et trois cuillères à café de cannelle en poudre mélangé dans 16 onces de thé, donnée à un patient ayant un taux de cholestérol élevé, on réduit ainsi le niveau de cholestérol dans le sang de 10 pour cent en deux heures. Comme il a été mentionné pour les patients arthritiques, si on en prend trois fois par jour, tous ceux qui souffrent de cholestérols chroniques seront guéris. Selon les informations reçues dans ce journal, le miel pur pris quotidiennement avec de la nourriture, soulage le cholestérol.
GRIPPE: Ceux qui souffrent d’un rhume commun ou sévère devrait prendre une cuillerée à soupe de miel tiède avec 1 / 4 cuillère de cannelle en poudre par jour pendant trois jours. Ce processus permettrait de remédier à la plupart des toux chroniques, grippes, et libère les sinus. Un scientifique en Espagne a prouvé que le miel contient un ingrédient naturel qui tue les germes de la grippe et sauve le prévient la diarrhée.
MAUX D’ESTOMAC: Le miel pris avec de la cannelle en poudre guérit des maux d’estomac et des ulcères d’estomac.
GAZ: Selon les études réalisées en Inde et au Japon, il est dit que si du miel est pris avec de la cannelle en poudre, l’estomac est soulagée de gaz.
SYSTÈME IMMUNITAIRE: L’usage quotidien du miel et  de la cannelle en poudre renforce le système immunitaire et protège le corps contre les bactéries et les attaques virales. Les scientifiques ont constaté que le miel contient diverses vitamines et du fer en grandes quantités. L’utilisation constante de miel renforce les globules blancs (système immunitaire) pour lutter contre les bactéries et les maladies virales. Saupoudrés la cannelle en poudre sur deux cuillères à soupe de miel avant de prendre de la nourriture soulage l’acidité et digère le plus lourd des repas.
LONGÉVITÉ: Un thé faite avec du miel et de la cannelle en poudre, lorsque pris régulièrement, arrête les ravages de la vieillesse. Prendre quatre cuillères de miel, une cuillère de cannelle en poudre et trois tasses d’eau et faites bouillir pour faire, comme un thé. Buvez 1 / 4 de tasse, trois à quatre fois par jour. Cela conserve la peau douce et fraîche et arrête le vieillissement. L’espérance de vie augmente également, et même à 100 ans, commence à effectuer les tâches d’une personne âgée de 20 ans.
ACNÉS: Trois cuillères à soupe de miel et une cuillère à café de cannelle en poudre pâte. Appliquer cette pâte sur les boutons avant de dormir et lavez le lendemain matin à l’eau tiède. Si c’est fait tous les jours pendant deux semaines, cela élimine les boutons de la racine.
MALADIES DE LA PEAU: Appliquer le miel et la cannelle en poudre en parts égales sur les zones touchées guérit l’eczéma, la teigne et tous les types d’infections de la peau.
PERTE DE POIDS: Quotidiennement, à jeun, le matin, une demi-heure avant le petit-déjeuner et le soir, avant de dormir, boire du miel et de la cannelle en poudre dans une tasse d’eau bouillie. Si pris régulièrement, cela réduit le poids de même la personne la plus obèse. Aussi, boire régulièrement ce mélange ne permet pas d’accumuler de la graisse dans le corps, même si la personne mange une diète élevée en calorie.
CANCER: Des recherches récentes au Japon et en Australie ont révélé que le cancer avancé de l’estomac et les os ont été soignés avec succès. Les patients souffrant de ces types de cancer devraient prendre quotidiennement une cuillerée à soupe de miel avec une cuillère à café de cannelle en poudre pour un mois, trois fois par jour.
FATIGUE: Des études récentes ont montré que la teneur en sucre du miel est plus utile, plutôt que d’être préjudiciable à la force du corps. Les personnes âgées, qui prennent le miel et la cannelle en poudre, à parts égales, sont plus éveillés et plus souple. Le Dr Milton, qui a effectué la recherche, a déclaré qu’une demi-cuillère à soupe de miel prise dans un verre d’eau et saupoudrée de cannelle, pris à chaque jour après le brossage et l’après-midi, à environ 15:00, lorsque la vitalité de l’organisme commence à diminuer, augmente la vitalité de l’organisme en une semaine.
MAUVAIS HALEINE: Les habitants de l’Amérique du Sud, en se levant le matin, se gargarise avec une cuillère à café de miel et de la cannelle en poudre dans de l’eau chaude, de sorte que leurs haleines restent fraîche toute la journée.
PERTE AUDITIVE: Quotidiennement, matin et soir, le miel et la cannelle en poudre, pris à part égale rétablissent l’ouïe.

dimanche 17 juillet 2011

Dépigmentation ou maquillage



Dans certains pays d’Afrique, avoir la peau claire reste un canon de beauté. Par complexe, des femmes et hommes noirs s’adonnent à la dépigmentation malgré les risques pour la santé.

Xessal au Sénégal, Tcha-tcho au Mali, Ambi au Gabon, Akonti au Togo, Dorot au Niger ou encore Maquillage au Congo et au Cameroun... Des appellations qui en disent long sur un mal. L’éclaircissement de la peau connaît un essor inquiétant sur le continent. Une pratique ancrée dans les mentalités depuis le XVIIe siècle avec la colonisation. En ce temps, la peau noire était perçue comme une malédiction. Dans le but de les dominer, les colons ont inculqué aux noirs le complexe de la peau claire. Cette idée reçue est la cause de la dépigmentation.

Des produits dangereux
Pour entrer dans les canons de beauté des occidentaux, certaines femmes ont recours à des produits dangereux. L’eau de javel est mélangée à des laits de corps pour accélérer le processus. L'hydroquinone et ses dérivés sous forme de lait, crème, savon sont aussi très prisés. Alors que la dose pour un usage médical ne doit pas dépasser 2%, certains produits contiennent jusqu’à 22% d'hydroquinone. D'autres personnes se font même faire des injections, imitant ainsi Michael Jackson. Les zones difficiles à éclaircir (le coude, les mains, les jointures des pieds et des mains, le cou, le dos) nécessitent des produits plus agressifs comme l’eau oxygénée. Des produits servant, en médecine, à traiter des cas graves d’allergies ou des chocs hémorragiques sont abusivement utilisés car ayant des fonctions éclaircissantes.
Ces méthodes radicales ont des conséquences graves pour la santé. Les acnés, les brûlures, les mycoses et les eczémas ne sont que de simples problèmes comparés aux cancers de la peau. Certaines victimes souffrent de cicatrisations difficiles et voient leur peau décliner en plusieurs teintes au gré des agressions solaires. Une peau fragile qui rend difficile une intervention chirurgicale au cas où la personne a un problème de santé. En outre, les produits utilisés peuvent causer hypertension, diabète, problèmes osseux et même cécité. Selon une étude réalisée en 2004 par une équipe de dermatologues à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, sur 100 femmes, 50 utilisent des produits dépigmentant. Le phénomène est le troisième problème de santé publique au pays de Thomas Sankara. Sonia L. Diop, une Sénégalaise, raconte sa mésaventure:
«Je suis diabétique et je m’éclaircissais la peau. Je ne croyais pas que les produits que j’utilisais avaient une conséquence sur ma maladie. J’en abusais pour être la plus claire du quartier. Un jour, je me suis blessée à la jambe. On a dû m’amputer parce que ma peau ne pouvait pas se cicatriser. Cela a été une épreuve dure mais je me dis que je l’ai bien cherché. Car je n’ai pas écouté les conseils des médecins.»

Vide juridique
La dépigmentation est interdite aux élèves des cours primaire et secondaire au Sénégal. Mais rien n’est encore fait contre la vente des produits à base d’hydroquinone. En 2000, les spécialistes sénégalais de la peau ont appelé le gouvernement à interdire l’importation des crèmes éclaircissantes en provenance de Grande-Bretagne, des Etats-Unis, du Nigeria, du Pakistan.
Mais ces produits sont présents sur le marché. Alioune Cissé est un vendeur de produits cosmétiques. Il fait de bonnes affaires avec la vente des produits dépigmentant dans la banlieue dakaroise. Le vendeur ne cache pas son plaisir:
«J’entretiens ma famille restée au village avec les revenus que je tire de la vente de ces produits. Des femmes et certains hommes originaires des pays de la sous-région achètent ces produits. Il y en a même qui s’endettent pour avoir la peau claire. C’est vraiment un bon créneau de vente.»

Des dépenses considérables
Beaucoup de femmes sénégalaises dépensent une fortune pour ces produits dont le prix ne cesse de grimper. Coumba, une jeune ménagère sénégalaise, s’adonne à la dépigmentation de la peau. Elle avoue dépenser près de 35.000 francs CFA (53 euros) par mois pour s'acheter ces produits en provenance des Etats-Unis. D’autres font des mélanges aussi chers que dangereux pour avoir un teint clair en peu de temps. Ndémé déclare s’éclaircir la peau pour rivaliser avec sa coépouse qui a un teint plus clair. «Mon mari a épousé une femme peuhle, plus claire que moi. Je me dépigmente pour qu’il sache qu’elle n’a pas le monopole de la beauté », assure-t-elle.
Fatou Bintou, une ménagère, ayant arrêté de se dépigmenter depuis six mois, trouve que c’est une perte de temps et d’argent: «Je passais plus de 45 minutes pour m’enduire tout le corps de crème. Je dépensais 30.000 francs CFA [45 euros] le mois maintenant je ne dépense que 12.000 francs [18 euros] pour un lait de corps. Je ne regrette pas d’avoir arrêté.»
D'ailleurs, de plus en plus de jeunes Africains préfèrent se tourner vers les femmes qui ont su préserver leur teint naturel. Salifou, un étudiant burkinabè, trouve que les femmes qui s’éclaircissent la peau sentent mauvais. «J’avais une copine qui faisait le Xessal. Elle avait une drôle d’odeur à cause des produits qu’elle utilisait. J’ai été obligé de rompre avec elle à cause de ça», témoigne-t-il. Chérif, un journaliste sénégalais, n’en pense pas moins. Pour lui, il est hors de question que sa femme s’adonne à ces pratiques.

Par Ndèye Khady Lo

mercredi 25 août 2010

RENCONTRE DU DONNER ET DU RECEVOIR : Les OSC et Communes du Nord Ouest à L’Extrême – Nord

Du 26 au 28 juillet 2010 VSO, a convié ses partenaires du Nord Ouest à venir partager avec ceux de l’Extrême-Nord. Il s’agit d’une deuxième visite faisant suite à celle effectuée à Bamenda, les 22 et 25 février 2010. Ladite visite avait pour objet de créer un lien d’échange. Il s’agit précisément de :
• Apporter un appui à l’actuel processus de partage, d’apprentissage d’expérience entre les organisations de la société civile et les communes tel qu’identifié lors du précédent voyage d’échange ;
• Apporter un appui aux liens/réseau et la collaboration entre les organisations de la société civile et les communes;
• Ressortir les défis rencontrés par les partenaires du projet comme une opportunité d’apprentissage.
Les OSC des deux Régions se sont retrouvées le 26 et 27 dans les locaux d’ACDEV – Cameroun, Point Focal de Dynamique Citoyenne Extrême – Nord. Les travaux commençaient les matins à partir de 8h30mn et prenaient fin autour de 16h.
Les OSC NWADO et NOWEFOR (venant de Bamenda) et MDDHL, DC-EN, CADEPI et ALDEPA venant de l’Extrême-Nord ont pris part aux travaux.

Lundi 26 juillet 2010
Première journée des travaux à DC – EN.
Les participants ont fait leur arrivée aux environs de 8h30mn et c’est à 9h que le Point Focal DC-EN a passé son mot d’ouverture lançant les travaux. La suite était consacrée à la présentation des participants et des OSC. Tour à tour sont passées le DC-EN et NOWEFOR. Pour ces OSC, il s’agissait de :
• Dire ce qui a motivé sa création;
• Donner sa Vision sa Finalité et ses enjeux
• Faire découvrir ses principes, ses objectifs et ses modes d’actions
• Présenter son historique, ses réalisations
• Faire connaitre ses difficultés rencontrées et perspectives
Après donc cette séquence, il était question de faire des discussions en plénière avec quelques suggestions et question-réponse. Le point qui a marqué le plus NOWEFOR est l’expérience de DC-EN en matière de plaidoyer. La présentation de NOWEFOR axée sur le membership, l’action– apprentissage et la micro finance avec les banques du village ont suscité la curiosité de DC-EN.

Mardi 27 juillet 2010
Descente à Moutourwa et suite des travaux à DC EN.
Ce jour, il était question de faire une visite d’échange à Moutourwa avec des escales. Durant le parcours il y a eu un arrêt à la FAPEN. C’est autour de 10h que l’équipe formée des OSC a trouvée sur place à la Commune de Moutourwa le staff de ladite commune et celui de VSO.
Les échanges entre les communes hôtes et la Commune de Moutourwa ont laissé place à la visite des locaux de cette dernière. Une visite de courtoisie chez le Sous Préfet de la localité s’en est suivie et une descente dans un champ expérimental a mis fin à ce déplacement.
C’est aux environs de 13h que le retour à DCEN a eu lieu avec immédiatement la présentation de MDDHL et celle de NWADO. Pour permettre une bonne compréhension à tous les participants, des discussions en plénière avec quelques suggestions et question-réponse ont durée plus d’une heure et demie de temps.
Il résulte de la présentation de MDDHL qu’un pesant d’or est donné à l’éducation aux droits humains. Tandis que pour NWADO le réseautage est la chose la mieux maîtrisée.
Dans l’optique de renforcer les capacités des uns et des autres, un groupe par Région à été formé. Les OSC de l’Extrême–Nord ont travaillé sur le plaidoyer et ceux du Nord Ouest sur le membership, suivi des discussions en plénière avec quelques suggestions et question-réponse.

Mercredi 28 juillet 2010
Premier jour des travaux à INADES FORMATION avec les Communes
D’entrée de jeux, l’un après l’autre, un représentant des communes, celui des OSC venant du Nord Ouest et un membre du staff VSO ont fait la rétrospective des deux précédentes journées a été fait.
Les participant ont été appelé à former Quatre groupes de travail constitués : 2 pour la société civile et 2 pour les communes en fonction de leurs régions. Ces groupes ont faire le brainstorming sur les liens majeurs créés après le denier voyage d'échange et d'autres liens existant. Il s’agissait entre autre de répondre aux questions qu'est ce qui s'est bien passé et ce qui ne l'a pas été ? Quels sont les facteurs responsables de ces succès et ces défis ?
Les rapporteurs des groupes ont présenté les résultats de leurs discussions en groupe.
Par la suite, Les quatre groupes ont utilisé le Modèle « start - stop – continue » pour dessiner des leçons sur l'établissement des liens/le partage d'expérience et proposer des moyens pour faire face aux défis rencontrés. Leurs résultats ont été présentés en pléniers.

Jeudi 29 juillet 2010
Deuxième jour des travaux à INADES FORMATION avec les Communes
C’est le briefing du travail de la veille d’un participant qui a introduit un membre du staff de VSO qui a présenté aux participants les possibilités de collaboration avec le CESO.
Le Chef service Régional des communes pour l'Extrême-Nord a par la suite entretenue l’assistance sur la décentralisation. Le facilitateur de VSO a utilisé le « role-play » pour démontrer l'Apprentissage par l'Action. L’objectif de cette activité est de voir qui remporte le plus grand nombre de chaises. Vingt (20) chaises ont été mises à la disposition de trois participants pour mettre dans trois localités identifiées avec comme instruction qu'aucun participant ne doit saisir la chaise prise par un autre. A la fin de l'exercice, le facilitateur a relié ce jeu à l'Apprentissage par l'action. Puis, démontrer sur le Flip-chart les différentes étapes de l'Apprentissage par l'Action.
Quatre groupes ont été formés en fonction des Région. Il y’avait d’un coté les OSC subdivisés et de l’autre, les Communes aussi scindées. Chaque commune et OSC a préparé un stand pour présenter ses offres et demandes suivant une approche de marketing pour attirer les consommateurs (communes et organisations de la société civile), basée sur le principe que « l'apprentissage est la seule commodité qui grandi quand elle est partagée ». Les groupes ont ensuite empaqueté leur offre en apprentissage de façon attractive pour leur profit d'abord et puis pour les consommateurs.
Les stands étaient constitués essentiellement des demandes et des offres d'apprentissage. Les communes et les organisations de la société civile ont organisé la vente et l'achat des besoins en apprentissage et sans « argent ». Chaque institution ou organisation devra revoir ses besoins sur la base du feedback du businessman ou businesswoman après être revenu de la mission exploratoire des stands.
Cet exercice a permis aux groupes de s'accorder les sources d'apprentissage identifiées et de prendre des décisions pour l'acquisition de l'apprentissage.
Les Meta-cards ont été distribués aux partenaires pour leur permettre d'écrire trois ou cinq défis rencontrés dans l'expression de leurs besoins d'apprentissage ou pour apprendre d'un autre partenaire ou pour partager l'expérience avec une autre organisation. Les résultats ont été présentés en plénière et regroupés suivant des entêtes spécifiques et des stratégies ont été proposées par des partenaires.
Volontairement vers la fin de la journée trois participants ont raconté en compétition chacun une histoire sur leurs efforts réussis ou échouée. Les critères du choix de la meilleure histoire ont décidés par le jury qui a été désigné pour faciliter cette session. Par la suite, les participants ont chacun regagné leurs groupes respectifs et ont utilisé l'approche « arrêt Reprise, et Continuation » pour évaluer le voyage.
C’est l’unanimité que tous les participants ont émis le veux de voir l’ensemble des nouvelles connaissances et relations acquis se matérialiser avec l’appui incontournable de VSO. Par ailleurs, DC – EN a identifié comme produits intéressants :
• La signature publique des contrats de marchés publics (Dans le cadre d’un plaidoyer, DC EN fera épouser cette pratique aux communes de la Région). C’est la Commune de Santa qui la pratique;
• Le membership pour permettre une bonne mobilisation et gestion des OSC de la Région. NOWEFOR a cette capacité et l’expérience nécessaire.
Un formulaire d'évaluation distribué aux participants pour remplissage a mis un terme aux quatre jours de travaux alors qu’il était 15h 37mn.

Le Volontaire National RESAEC – DCEN
Mamoudou LOULOU
Pour Dynamique Citoyenne Extrême-Nord
Le Point Focal, ACDEV-Cameroun
Mahmoudou Abdoul Kadiri

LUTTE CONTRE LES MARIAGES PRECOCES ET FORCES : un forum organisé par l’ALVF est en vue

Ce programme s’inscrit dans la continuité des actions du projet « stratégies de lutte contre les violences faites aux filles : mariages précoces et forcés ».
Les mariages précoces et forcés ont été identifiés par l’ALVF comme la violence la plus vécue par les filles dans notre région en général et dans le département du Diamaré en particulier. Malgré une prise de conscience réelle de l’utilité de l’éducation de la jeune fille, les réticences rencontrées chez certaines couches de la société sont liées à la pratique des mariages précoces et forcés. C’est alors que de nombreuses filles se voient leur dignité bafouée et sont privées de leurs droits à la santé, à l’éducation faute du refus d’établissement d’actes de naissance, de la préférence du garçon à la fille…
Face à cette situation, l’ALVF depuis 2000 a mis en place une stratégie de lutte contre ces pratiques discriminatoires à l’égard de la fille. A cet effet, elle a suscité :
Au niveau micro : la création et le fonctionnement des groupes de plaidoyer à savoir : Association pour la Promotion de l’Autonomie et des Droits de la Fille/Femme (APAD composée des filles victimes et survivantes de violences encadrées et suivies par l’ALVF) , les Brigades de Dénonciation regroupant les acteurs de la communauté éducative (sensibilisation des populations, dénonciation, gestion et animation des centres d’écoute et des clubs de filles dans les écoles primaires) et le Réseau des Femmes de l’Extrême-Nord pour la Gouvernance Locale ( REFENGOL composé des femmes militantes au sein des partis politiques et leaders des associations féminines : portage des préoccupations réelles des filles et femmes dans les instances de prise de décisions, formation et éducation à la citoyenneté responsable, conscientisation des communautés et dénonciation ).
Au niveau méso : réalisation d’une étude départementale sur les mariages précoces et forcés, mobilisation des OSC pour le portage collectif des actions de plaidoyer en matière de lutte contre les mariages précoces et forcés (projet PASOC).
Au niveau macro : enquête nationale en cours sur les mariages précoces et forcés
Dans ce sillage, l’ALVF/EN et ses partenaires organisent un forum sur les Mariages Précoces et forces en date du 21 septembre 2010. Ledit forum a pour :
But
Réduire la sous scolarisation des filles dans le cycle primaire de l’éducation et dans le secondaire à travers la vulgarisation d’une circulaire départementale (arrêté préfectoral) interdisant la pratique des mariages précoces et forcés.
Objectif global
Mener un plaidoyer en direction des élus locaux et des autorités administratives, traditionnelles et religieuses en vue d’adopter des mesures contraignant les parents d’envoyer leurs filles à l’école, d’éradiquer les mariages précoces et forcés et de faciliter la procédure d’obtention des pièces officielles aux filles
Les membres du collectif sont :
Dynamique Citoyenne (DC) comme réseau, PUBLIC CONCERN, CAPROD, ALVF, VSF, WESDE et RESAEC pour le compte des OSCs.

dimanche 30 mai 2010

AFSU-EN : RAPPORT D’ACTIVITES 2009

ASSOCIATION
DES FRERES ET
SŒURS UNIS DE
L’EXTREME-NORD
AFSU-EN
Maroua : Mars 2010
BP s/c 57 Maroua -Cameroun
Tél. Bureau : (+237) 22 16 49 81
Port. : (+237) 99 54 87 31/ 96 05 83 95 / 76 99 66 15
Email : afsumaroua@yahoo.fr

Réalisé par :
Mme Madam Rosaline ; Trésorière générale.
Mr Sadou Bakari, Secrétaire Général, Secrétaire comptable par Intérim,
Mr SALI Abdoulaye, responsable suivi et évaluation des activités.
Supervision :
Mme VONDOU Née Ndongo Pauline,
Présidente de l’AFSU-EN/Mar

MOT DE LA PRESIDENTE
DE l’AFSU-EN/MAR
La lutte contre le VIH dans notre région s’améliore et la société civile dans toutes ses composantes reconnaît la nécessité de ne pas croire la bataille gagnée. Les ARV ne constituant pas une solution définitive, la prévention et la prise en charge doivent conserver toute leur actualité. Si le sida n’est plus de nos jours une maladie de la honte, il demeure une douleur qui marginalise et qui empêche d’être comme les autres : Les unions impossibles et les foyers brisés sont un lourd fardeau dans nos société et communautés, Les conséquences physiologiques et les contraintes des régulières prises de médicaments à vie ne correspondent pas à l’idéal d’une vie qui se veut paisible ! Que d’orphelins abandonnés sur les sillons de ce fléau, que de nuits sans sommeil pour les personnes sortant d’un Centre de dépistage après un résultat qui tombe sur leur « ciel serein » comme un coup de foudre ! Les familles sans un papa ou une maman sont nombreuses et le fléau continue de se propager, surtout parmi les jeunes. Le mal est toujours là et la misère qui l’accompagne également. Mais les efforts pour soulager les maux de la société se poursuivent dans un contexte où d’autres difficultés semblent s’annoncer dans d’autres domaines. Assurément la société Camerounaise en générale et celle de l’Extrême-Nord en particulier pourra encore être amené à se forger une mentalité de temps de grandes épreuves. Nous sommes engagés dans le combat contre le VIH, mais nous partageons avec la communauté les autres réalités de la pauvreté, aussi terribles, qui amplifient le mal causé par le VIH. Nous remercions du fond du cœur le Docteur Djao Rebecca, Délégué Régional de la Santé Publique pour l’Extrême- Nord ; Mr le Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Maroua, le Docteur Sadjo Aboubakar, Directeur de l’Hôpital Régional de Maroua et tout son personnel, le personnel du Groupe Technique régional de lutte contre le sida de l’Extrême-Nord, Mme Djenabou Tidjani épouse du Gouverneur de la Région de l’Extrême-Nord, Mme le Délégué Départemental des Affaires Sociales du Diamaré, la CTRV station régionale de l’Extrême-Nord à Maroua, les responsables du réseau Dynamique Citoyenne Extrême-Nord, tout le personnel de VSO Maroua, Mme Aminatou Mourbaré de Actionaid Maroua, le personnel du projet BERAC/GICAF Maroua, Mr GAÏBI de ACDES Maroua, laMaison Oblate d’Accueil et de retraite de Maroua, DED Maroua , le Maire de l’Arrondissement de Maroua 2ème , tous les responsables des associations des PVVIH de l’Extrême-Nord qui ont bien voulu collaborer avec nous. Au plan national, nous adressons nos profondes gratitudes à tous nos partenaires et amis qui nous ont soutenus en 2009, notamment : le CNLS/GTC/Fonds Mondial, CARE Cameroun (Projet de Mobilisation de la société civile pour la lutte contre le VIH/sida) , IRESCO à travers le Magazine ENTRE Nous Jeunes et Vie de Jeunes, Mr James Klovis Kayo, Coordonnateur région Afrique centrale de Central Africa Treatment Action Group CATAG, Mr NJOCK Jean Pierre, Administrateur Délégué de I-change , Mr IROGO Michel , président du conseil d’administration du Réseau Camerounais des Association des personnes vivant avec le VIH /sida (RéCAP+) ainsi que tous les autres membres , le FISSMST/ sida , ACMS, et à tous ceux qui se sont soucié de nous et continuent de nous apporter leur aide et leur cœur. Aussi, nous adressons nos remerciements à tous nos membres, à tous nos bénévoles, à tous nos Relais/Volontaires communautaires et aux communautés, car nos réalisations n’auraient été possibles sans leur engagement et disponibilité.
La présidente de l’AFSU-EN/MAR
Mme VONDOU Née
Ndongo Pauline

PRESENTATION DE L’ASSOCIATION
AFSU-EN/Mar (Association des Frères et Sœurs Unis de l’Extrême-Nord à Maroua) est une association créée le 02 octobre 2001(suite à la transformation de AFSU Cameroun antenne de l’Extrême-Nord en association) puis légalisée le 22 Mai 2002. Elle est une association Apolitique et a but non lucratif composé à 100 % des personnes infectées/affectées par le VIH/sida. Son siège est à Maroua département du Diamaré. Son bureau se trouve actuellement au sein de l’Hôpital Régional de Maroua (Bâtiment du Planning Familial)
AFSU-EN/Mar se fixe les objectifs suivants :
1. Regrouper les personnes Infectées / Affectées par le VIH/sida/ et assurer leur prise en charge Psychosociale ;
2. Faciliter l’Accès aux soins et Traitements pour les PVVIH ;
3. Initier des Activités Génératrices de Revenus (AGR) pour les PVVIH et sa famille ;
4. Défendre les intérêts des personnes vivant avec le VIH/sida/TB qui feraient l’objet de discrimination fondée sur leur statut sérologique ;
5. Eduquer les PVVIH à vivre positivement afin de garder espoir ;
6. Organiser le Plaidoyer pour mobiliser la solidarité sociale autour des PVVIH et OEV ;
7. Informer les Communautés PVVIH sur les recherches du traitement du sida ;
8. Mener les activités de Prévention des Infections Sexuellement Transmissibles (IST/sida ainsi que la Tuberculose ;
9. Sensibiliser, informer et éduquer la population sur le VIH/sida et toute autre pandémie ;
10. Promouvoir la collaboration avec tous les partenaires impliqués dans la lutte contre le VIH/sida/TB (gouvernement, formations sanitaires, ONGs, Associations, réseaux, bailleurs de fonds, organismes internationaux, etc.) ;
L’association compte 67 Membres au 31 Décembre 2009 (6 hommes, 61 femmes) et environ 1500 PVVIH suivies au
CTA de Maroua bénéficiaires de ses activités.
Les principales activités de l’association sont :
„h Counselling dans les formations sanitaires( Hôpital régional de Maroua depuis 1999 et dans son bureau, pendant
les sorties de l’Unité Mobile de dépistage volontaire organisé par le GTR-EN(Groupe Technique Régional) ;
„h Visite à domicile (VAD) et à l’Hôpital (VAH)
„h Soutien aux PVVIH et des OEV(médical,nutritionnel,AGR,Scolaire,habillement,juridique etc.)
„h AGR (Activités Génératrices de revenus)
„h Plaidoyer
„h Information/orientation
„h Prévention de la transmission Mère enfant
„h Séances de causerie (nutrition, observance, prévention, spiritualité, etc.)
ƒ¶ Réseaux:
AFSU-EN est membre des réseaux suivants :
„h Réseau Camerounais des Associations de PVVIH (RéCAP+) depuis 2002.
„h Membre fondateur du Réseau HAIROU-EN (Réseau des Associations des PVVIH de l’Extrême-Nord) crée en juin 2008
„h Membre du Réseau Dynamique Citoyenne Extrême-Nord
ƒ¶ Adresse de l’organisation
„h Association des Frères et Sœurs Unis de l’Extrême-Nord à Maroua (AFSU-EN/Mar)
BP s/c 57 CPDV (Centre de Prévention et Dépistage volontaire de l’Hôpital Régional de Maroua)
Région de l’Extrême-Nord, Département du Diamaré ;Arrondissement de Maroua 2ème.
Tél. : Bureau : (+237) 22 16 49 81
Email : afsumaroua@yahoo.fr / afsumaroua.cm@gmail.com
Peresonnes Contacts :
„h La présidente : Mme Vondou Pauline : (+237) 99 54 87 31
„h La trésorière générale : Mme Madam Rosaline : (+237) 96 05 83 95

INTRODUCTION
Le présent rapport décrit et quantifie les activités menées par AFSU-EN/MAR grâce aux soutiens multiformes émanant de plusieurs partenaires impliqués dans la lutte contre le VIH/sida et à l’engagement de ses membres.
Les points développés sont :
1. Le rapport Narratif
2. Le bilan quantitatif des activités
3. La visibilité de l’AFSU-EN/Mar
4. La conclusion sur le rapport 2009
5. le bilan financier 2009
6. Conclusion

RAPPEL DES OBJECTIFS De l’AFSU-EN/MAR EN 2009.
L'objectif global
Améliorer l’état de santé des PVVIH membres et autres par la sensibilisation et la prise en charge communautaire.
Les objectifs spécifiques
Prendre en charge sous l’angle communautaire les personnes vivant avec le VIH/sida y compris les membres de l’AFSU-EN/MAR enregistrées au Centre Traitement Agréé de Maroua.
Améliorer les connaissances des personnes vivant avec le VIH et leur famille sur l’infection à VIH/sida.
Sensibiliser les communautés urbaines et rurales sur l’infection à VIH/sida.
Créer un cadre de concertation et d’expression entre les PVVIH.
Faciliter l’accès aux soins et aux médicaments aux PVVIH par un plaidoyer auprès du personnel de santé et autres structures de prise en charge ;
Promouvoir le dépistage par des séances des conseils Pré et post test, la pose des affiches dans les lieux publics, la distribution des dépliants….
Soutenir les orphelins et enfants vulnérables encadrés par l’association sur les plans scolaire, alimentaire et vestimentaire.

RAPPORT NARRATIF
Au cours de l’année 2009, AFSU-EN/MAR a essentiellement renforcé deux volets de la lutte contre le sida : la prévention et le soutien psychosocial des personnes infectées et affectées.
Organisation du travail
En 2009, AFSU-EN/MAR a travaillé en impliquant plusieurs membres selon les besoins et les compétences disponibles.
Une équipe composée d’une coordinatrice des actions (la présidente), d’un superviseur des activités, des conseillers en IST/VIH/sida, d’un responsable chargé du suivi et évaluation des activités…etc., ont travaillé durant toute l’année, pour l’animation de la vie de l’association.
Souvent, il a été fait appel aux autres membres bénévoles formés pour l’exécution de certaines actions de masse (Participation aux actions culturelles, sensibilisations du grand public etc.).
Les aspects psychosociaux (VAD, VAH, les la distribution de vivre, l’organisation des groupes d’auto support de même que les activités de Counselling Pré et Post test à l’hôpital Régional de Maroua…) ont été confiés aux ARC et autres personnes ressources désignées parmi les PVVIH.

L’évolution des actions au cours de l’année 2009
L’année 2009 a été une année de consolidation des acquis précédents, et de mise en œuvre de nouvelles stratégies en par l’association pour la lutte contre le fléau.
Cela a fait que durant l’année 2009, AFSU-EN/MAR a enregistré une très grande fréquentation de son Bureau par rapport aux années passées (voir fréquentation du bureau dans le bilan).
Dans le volet prévention, la prise en compte des trois formes de prévention (primaire, secondaire et tertiaire) ont permis à AFSU-EN/MAR de franchir la barrière de la monotonie dans la sensibilisation pour amorcer les actions permettant, dans un contexte évolutif, un réel changement de comportement des populations vis à vis des IST/VIH/sida. Ainsi, des innovations ont permis d’explorer d’autres formes d’approche des populations. Au titre de ses innovations on peut citer les échanges individualisés, largement exploités en 2009 pour faire passer des messages en plus des causeries de proximité.
La célébration du Candlelight mémorial par AFSU-EN/MAR le 18 Mai 2009 a permis à l’association d’atteindre un public plus large et de bénéficier d’une meilleure visibilité.
Les membres du Bureau Exécutif de AFSU-EN/MAR ont estimé en 2009 avec juste raison que les messages d’information sur la fidélité, l’abstinence ou le port de préservatif sont dépassés. Car les populations ont été suffisamment informées. A présent, il faut surtout les aider à changer de comportement. C’est pour cette raison que le conseil et l’encouragement des populations pour le dépistage anonyme et volontaire ont pris une place primordiale dans les actions de prévention au cours de l’année 2009.
Dans le domaine du soutien aux personnes infectées et affectées, Il faut dire que l’activité de conseils et dépistage que réalise les conseillers (ARC) depuis 2005 au sein du Centre Traitement Agréé de Maroua a augmenté le nombre des PVVIH qui est passé d’environ 30 personnes en 2005 à environ 850 personnes prises ou à prendre en charge pour l’année 2009, la plus part des personnes dépistées positives étant inscrites au sein de l’association pour la prise en charge ( tous les médecins et autres personnels soignants orientent leur patients vers l’association étant attendu que le bureau de l’association se trouve au sein du CTA) Les bénéficiaires dans l’exécution des activités
Durant l’année 2009, certains bénéficiaires (PVVIH) ont été associés à l’exécution de certaines taches. Ainsi, elles se sont organisées de manière à avoir des informations sur l’évolution de la santé des uns et des autres à travers les VADVAH et l’organisation des groupes d’auto-support ; leur intervention dans les séances de sensibilisation à travers les causeries éducatives ont rendu apparemment les messages plus recevables.

L’impact des résultats sur la vie de l’association
De part sa relative longue expérience acquise dans l’exécution des différentes actions, AFSU-EN/MAR tient désormais
la position d’association leader reconnue par les autres associations, pour ce qui est de la lutte contre le VIH et surtout l’amélioration des conditions de vie des PVVIH de la région. En 2009 AFSU-EN/MAR a continué de travailler d’arrache-pied pour être à la hauteur des taches qui lui reviennent et cela a eu pour effet de mobiliser chaque jours autour de l’association davantage de PVVIH.

Les difficultés
De nombreuses difficultés ont été enregistrées durant l’année 2009. Les plus importantes sont :
„h L’enregistrement de nouvelles personnes à travers le dépistage au Centre de Traitement Agréé de Maroua a mis en difficulté la prise en charge, les moyens disponibles très limités, ayant été rapidement dépassés.
„h Malgré les démarches auprès de certains partenaires et institutions humanitaires de Maroua, les demandes en
appui en faveur de la prise en charge des indigents sont restées sans réponses.
„h La suspension momentanée par le MINSANTE des activités des ARC au sein des CTA/UPEC a favorisé la démobilisation d’un certain nombre des PVVIH sous ARV (augmentation du nombre des perdus de vue)
„h La multiplication hasardeuse des associations des PVVIH dans la Région favorisant la division de ces dernières ;
„h La discrimination des malades au sein de la communauté et dans les formations sanitaires qui est toujours
présente ;
„h Les ruptures répétées des réactifs des CD4 au CTA de Maroua à favorisé non seulement la démobilisation des PVVH voir le décès précipité, mais également n’a pas permis à augmenter la file active des PVVIH à mettre sous ARV ;
„h L’insuffisance des moyens de déplacement pour rechercher les PVVIH qui sont sous ARV et perdus de vue (qui ne sont pas venus chercher leur traitement ARV au CTA de Maroua depuis 3 mois)
„h Les difficultés d’ordre techniques et manque de volonté de certains membres ont surtout été ressenties lors de la capitalisation des informations et dans l’organisation des outils de travail.
„h Insuffisance des médecins surtout les spécialistes en VIH
„h Pas une collaboration efficace entre les OBC/et structure sanitaire pour une meilleure prise en charge des
PVVIH.

Les perspectives
- AFSU-EN/MAR compte désormais travailler en synergie avec les autres associations de la région et hors de la région pour mieux répondre aux aspirations des bénéficiaires (renforcement du fonctionnement du réseau HAÏROU-EN et travail en partenariat avec d’autres associations de PVVIH des autres régions par exemple pour répondre aux différents appels à projet)
- La recherche de partenaires pour la mise en place des AGR au profit des PVVIH du CTA de Maroua.
- L’intensification des activités de prévention de la transmission mère enfant par le VIH/sida
- la Création d’un centre d’accueil des PVVIH propre à l’association.
- Promotion du Dépistage Volontaire du VIH à travers la région ;
- Intensifier des actions de plaidoyer auprès de nos différents partenaires ;
- Intensifier la collaboration avec les autres OBC et leader d’opinion dans un continuum de soins
- Entreprendre des actions de partenariat avec les chefs d’établissement,le chef traditionnel, et religieux pour un meilleur
encadrement des OEV
- Faciliter l’accessibilité aux ARV (aide à l’observance) à ceux qui sont éligibles
- Intensifier les rencontres des groupes d’auto support au sein de l’association et au CTA de Maroua ;
- Intensifier les actions pour la réduction de la discrimination vis-à-vis de PVVIH ;
- Rechercher des financements pour soutenir des examens biologiques et le traitement des infections opportunistes des indigents.
- Former les bénéficiaires en alphabétisation pour leur permettre de mieux s’informer sur les IST/VIH/sida et surtout
le traitement ARV.

BILAN QUANTITATIF DES ACTIVITES
FREQUENTATION DU BUREAU DE L’AFSU-EN/MAR
Durant l’année 2009 le Bureau de l’AFSU-EN/MAR a enregistré plusieurs visites (environs sept cent personnes) pour
divers motifs.
le tableau ci-après illustre la répartition de ces visites par motif.

MOTIF DES VISITES
Sexe et Catégorie Conseils Pour dépistage Volontaire Infos Post test Renseignements Aide à l’observance des ARV Tuberculose Partenaires documents PTME Sollicitation Appui Autres Total
Hommes 53 16 21 73 12 7 17 0 42 7 248
Femmes 46 27 38 107 0 13 1 31 143 24 471
Enfants 9 5 0 0 0 0 0 0 14 0 28
Total 108 35 59 183 12 20 18 31 199 31 747
LES FORMATIONS
Dans le but de mieux conduire ses actions et accroître sa capacité opérationnelle sur le terrain, l AFSU-EN/MAR a bénéficié de certaines formations et a pris part à des ateliers organisés par des partenaires au cours de l’année 2009 De même dans le but de partager leur compétence, les membres de AFSU-EN/MAR ont eu à dispenser des formations en interne pour d’autres membres de l’association (au cours des réunions regroupant l’ensemble des membres).
Formations reçues par les membres de l’AFSU-EN/MAR
- Participation de 6 membres (4 ARC et 2 VRC) à la formation sur la prise en charge globale et communautaire des
PVVIH organisé par CARE Cameroun (Projet de Mobilisation de la société civile pour la lutte contre le sida au Cameroun) à Maroua
- Participation d’un membre à l’atelier de renforcement des capacités des membres du conseil d’administration et des
bénévoles du RéCAP+ en matière de gestion d’un réseau national de PVVIH organisé par le RéCAP+ à Yaoundé
- Participation de 2 membres à l’atelier national d’information et de renforcement des capacités sur l’accès universel à la
prévention ,au traitement ,soins,soutien,et non discrimination lié au VIH/sida organisé par le CATAG/I-CHANGE à Yaoundé
- Participation d’un membre à l’atelier d’imprégnation des membres de la task force et de validation des outils de l’étude
concernant l’enquête qualitative sur l’accès aux soins et traitements des PVVIH au Cameroun organisé par FISSMST/
sida à Mbalmayo
- Participation au séminaire de formation administrative et financière décentralisée des partenaires du « Projet « de Mobilisation de la société civiles pour la lutte contre le VIH/SIDA » par CARE Cameroun à Yaoundé
- Participation de 3 membres à l’atelier de renforcement des capacités des Maires et de représentants des Associations des PVVIH organise par le PNUD en collaboration avec le CNLS et en partenariat avec l’Alliance des Maires et Autorités Municipales Contre le VIH/SIDA au Cameroun à Maroua
- Participation de 3 membres à l’atelier d’information et de formation sur le programme de subvention du Fonds de Collaboration du VIH organisé par le RéCAP+( point focal de l’Extrême-Nord) en partenariat avec le CATAG à Maroua.
-Participation d’un membre (ARC) à l’atelier de renforcement de capacités des DISTRICT de SANTE et PTME et en mobilisation communautaire organisé par la direction de lutte contre la maladie du Ministère de la santé Publique en partenariat avec l’Unicef à Ngaoundéré.
- Participation de 2 membres au séminaire de formation aux organisations de la société civile (OSC) de la région de l’Extrême-Nord sur la gestion et comptabilité de base organisé par le CDD Maroua/PASOC Plusieurs autres formations organisées par VSO Maroua, le projet BERAC/GICAF, l’association MOGNA MOT, le réseau Dynamique Citoyenne EN ont vu la participation des membres de l’AFSU-EN/Mar

ACCOMPAGNEMENT ET PRISE EN CHARGE DES PVVIH
Soutien psychosocial
Visites à domicile et Visite à l’hôpital
Recherches de perdus de vue
Cette activité couramment appelée VAD ou VAH (visite à domicile ou visite à l’hôpital) a consisté à rendre visite aux malades ou à leurs familles à domicile ou à l’hôpital afin de s’enquérir de leur état de santé et leur prodiguer des conseils par rapport à l hygiène corporel,la prise des médicaments et alimentaire. Au cours de l’année 2009, 4 sorties en moyenne ont été organisées à cet effet par 13 conseillers et autre volontaires (ARC et VRC plus la présidente et le superviseur des activités) , qui ont effectué environ 954 visites au profit des personnes infectées ou affectées ( 419 personnes). Chaque malade ou couple malade a reçu au moins 1 à 3 visites au titre de l’année.

Visites à l’hôpital
59 visites ont été effectuées pour soutenir 27 malades alités à l’hôpital régional de Maroua.
Ont été considéré comme perdu de vue les patients qui ont fait au moins 3 mois d’absence au traitement, ainsi 167 sorties ont été organisé uniquement par les ARC pour les retrouver et savoir la cause il ressort que durant ces recherches, 12 sont décédés, 46 adresses invalides, 98 sont en déplacement et 11 qui n’étaient pas observant au traitement ont été conseillé de rejoindre la file active du CTA de Maroua.
Il faut noter que l’insuffisance des informations dans les dossiers concernant les patients mis sous ARV au niveau du CTA n’a pas permis d’atteindre beaucoup des patients perdus de vus.
Réunions du groupe d'auto – support
Le groupe d'auto – support réunit en son sein uniquement des personnes infectées par le VIH/sida en difficultés d’observance ou psychologique avancé. Son objectif est de permettre aux uns et autres concernées de se rencontrer régulièrement, pour s’imprégner de l’expérience des uns et des autres dans leur lutte personnelle contre la maladie, pour prendre des décisions allant dans le sens de leur implication dans la lutte contre la pandémie. Au cours de l’année ce groupe a effectué 9 rencontres au siège de AFSU-EN/MAR avec une participation moyenne de 7 PVVIH par rencontre.

Les causeries éducatives
La méthode utilisée pour les causeries éducatives a consisté à rencontrer les cibles dans leurs milieux naturels (dans les familles, les lieux de travail, cabarets de bil bil, réunions de tontines, réunions mensuelles des associations de PVVIH..
etc.) afin de minimiser tous les complexes et provoquer une réelle participation aux débats.
Le tableau suivant donne le bilan de cette activité
Nbre de personne touchées Thèmes développés Groupes cibles Nbre de séances Hommes Femmes Enfants Total
Personnes en familles 71 41 124 9 245
Cabarets
De bil bil 16 108 64 0 188
Familles PVVIH 73 57 78 7 215
Réunions associations
PVVIH Maroua 9 7 53 0 69
Visites
CTA
103 326 473 2 904
- le rôle de la famille dans la Prise en charge
- le Bienfait de l’observance des ARV
- les précautions d’hygiène
- L’évolution de l’infection
- Le lien entre les IST et VIH
- Situations à moindre risque
- Situations à haut risque
La transmission du virus
- L’importance du dépistage
- la nutrition au cours du traitement ARV
- La prévention de la transmission mère enfant du VIH
- la différence entre VIH et sida
Ces activités ont été menées par les ARC/VRC et autres personnes ressources membres de l’association
Appui alimentaire
Grâce au soutien de certains partenaires et personnalités notamment CARE Cameroun, le Projet BERAC/GICAF,
VSO,le RéCAP+, le Délégué régional de la santé pour l’EN…etc. ) AFSU-EN/MAR a mis à la disposition de 97
PVVIH indigentes suivies au CTA de Maroua des dons en vivres constitués de : Arachide, riz, Mil, Maïs, Huile de table
et accompagné de produits de premiers nécessité à savoir : Savon, eau de javel, Omo.

Appui Médical
Avec les revenus de l’AGR financement du PROJET BERAC/GICAF et l’appui financier de CARE Cameroun, 22 membres et autres PVVIH identifiées indigentes ont été soutenus pour réaliser les examens de CD4 ( bilan de suivi ou d’orientation ).
13 PVVIH indigentes ont bénéficiées des appuis financiers pour l’achat des médicaments contre les infections opportunistes.

LA PRISE EN CHARGE DE LA TUBERCULOSE
La lutte contre la tuberculose menée par l’association est articulée autour de la prévention et la prise en charge des cas en partenariat avec des formations sanitaires.
C’est dans ce cadre qu’un membre de l’association (ARC) a travaillé durant l’année 2009 au sein du CDT de l’hôpital régional de Maroua concernant les activités intégrées VIH/TB.
Ainsi, sur 482 personnes (339 hommes et 143 femmes) enregistrées et mises sous Anti TB( CDT) de janvier à Novembre 2009, 457 personnes ont bénéficié des conseils d’un ARC membres de l’AFSU-EN/Mar. Ces conseils sont orientés sur le dépistage volontaire du VIH, conseils sur l’aide à l’observance des anti TB et/ou ARV pour celles qui sont sous traitement de la TB et/ou ARV, et conseils nutritionnels A noter que le nombre des tuberculeux qui acceptent réaliser le test du VIH après conseil est faible malgré la gratuité du test pour tous les patients TB suivis au sein du CDT.
NB : sur 482 patients TB enregistré au CDT de Maroua (janvier à Novembre 2009), 223(143 hommes et 80 femmes) ont acceptés faire le test volontaire du VIH après conseils dont 91 ont été déclarés HIV+ (44 femmes et 47 hommes)

CONSEILS POUR LE DEPISTAGE VOLONTAIRE ET ANONYME
Depuis 1999 les conseillers membres de l’AFSU-EN interviennent au Centre de Prévention et de Dépistage Volontaire de l’Hôpital Régional de Maroua dans le cadre des activités de Conseils Pré et Post test et IEC/CCC.
Au cours de l’année 2009 les activités pré et post test conseil pour dépistage du VIH ont constitué une part essentielle dans l’activité de l’association. Ainsi grâce à ses membres (PVVIH) expérimentés dans ce domaine, l’association mène cette activité depuis 1999 au sein de l’Hôpital régional de Maroua et depuis 2007 avec l’unité mobile de dépistage volontaire qu’organise le GTR-EN dont certains membres sont impliqués. Le tableau qui suit donne des précisions sur cette activité au sein du Centre de prévention et de dépistage volontaire (CPDV) de l’Hôpital Régional de Maroua en 2009. Counselling Post Hommes Counselling Post test Femmes Mois Counselling Pré test effectué Counselling Post test effectué Counselling Pré test Hommes Counselling Pré test Femmes Cas - Cas + Cas - Cas +
Janvier 135 146 62 73 56 12 52 26
Février 124 122 57 67 36 19 43 24
Mars 114 116 46 68 35 20 19 42
Avril 127 97 51 76 36 7 35 19
Mai 115 82 49 66 29 8 25 20
Juin 47 39 19 28 18 2 2 17
Juillet 40 50 17 23 15 5 19 11
Août 199 233 116 83 136 9 70 18
Septembre 115 125 58 57 52 9 36 28
Octobre 95 163 37 58 32 10 78 43
Novembre 289 180 177 112 63 34 46 37
Décembre 116 140 49 67 47 12 55 26
Total
2009 1516 1493 738 778 555 147 480 311
Total
2008 2169 1670 1092 1077 595 182 549 344
Total
2007 1 916 1 496 943 973 605 164 436 291

On constate sur le tableau que les conseillers de l’AFSU-EN/MAR ont reçu 1 516 volontaires pour le dépistage au pré test conseils et 1 493 personnes au post test durant l’année 2009. Une comparaison des résultats montre que les chiffres ont légèrement baissé par rapport aux années 2007 et 2008. Cette baisse s’explique aux ruptures répétées des réactifs durant l’année 2009 et surtout pendant la semaine camerounaise et la journée mondiale de lutte contre le sida.
Outre les activités de conseils réalisé au CTA de Maroua, plusieurs membres ont participé aux conseils Pré et post test durant le dépistage volontaire de l’unité mobile organisé par le GTR-EN.
La distribution de matériels de sensibilisation
Des matériels de sensibilisation ont été distribués gratuitement durant toute l’année lors de l’exécution des activités de prévention. Soit pour faire des démonstrations permettant aux gens de mieux comprendre et respecter les différentes étapes de port de condom, soit pour les inciter à s’habituer à l’utilisation du préservatif, soit pour améliorer leur façon de prendre les ARV ou encore, pour leur culture personnelle ou information sur le VIH/sida ou bien faire connaître un partenaire au niveau de la région.
Le tableau suivant fait le bilan de cette distribution :
Tous ces matériels distribués nous ont été remis gracieusement par CARE Cameroun, Central Arica Treatment Action Groupe (CATAG)et I-CHANGE, le Groupe Technique Régional de lutte contre le sida de l’Extrême-Nord, le RéCAP+, VSO, IRESCO et ACMS.

PREVENTION DE LA TRANSMISSION MERE ENFANT (PTME)
La Prévention de la Transmission de la Mère à son Enfant du VIH (PTME) a été l’une des actions prioritaires de l’association durant l’année 2009. La PTME à pour objectif de diminuer la transmission verticale du VIH. C'est-à-dire, le passage du virus VIH d’une mère séropositive à son enfant, lors de la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement.
Ainsi durant 2009, 58 femmes PVVIH ont été reçu au bureau de l’association et conseillées, 49 visites à domicile auprès de 34 PVVIH pour un suivi régulier dans le cadre de la PTME ont été réalisé par les volontaires membres de l’association qui ont reçu des renforcement de capacité en PTME.
Autre interventions spécifiques liée à la PTME réalisé par les conseillers de l’association
- Identification des femmes séropositives à travers le conseil et dépistage du VIH,
- Conseils pour l’usage des Antiretroviraux chez toutes les femmes enceintes séropositives identifiées,
- Référence des femmes séropositives enceintes au service de planning familial de l’Hôpital Régional de Maroua,
- conseils sur les pratiques obstétricales à moindre risque,
- Le conseil pour une alimentation à moindre risque pour l’enfant,
- suivi de la mère, de son enfant et éventuellement de sa famille.

Activité ayant suscite le distribution des matériels
Type de matériels
VAD Séances de conseils dépistage volontaire Causerie éducative 1er décembre 09
Total
Affiches 0 0 0 100 100
Dépliant sur l’observance des ARV
38 15 58 25 136
Dépliant sur la nutrition des PVVIH 41 11 50 25 127
Préservatif Féminin 15 15 15 20 65
Préservatif Masculin 25 10 25 23 83
Tee-shirt 0 0 0 30 30
Total 119 51 148 223 541

LA PRISE EN CHARGE DES ORPHELINS ET ENFANTS VULNERABLES (OEV)
Malgré les moyens limités, quelques OEV encadrés par l’association ont pu bénéficier un certain nombre de prise en charge.
Nbre OEV touchés par age Types de services de prise en charge Nbre OEV touchés par sexe
0-5ans 6-13 ans 14-18 ans 18-24 ans Total
F G Total F G F G F G F G
1 Appui à la scolarisation 4 7 11 0 0 4 3 4 0 0 0 11
2 Appui Médical 0 2 2 0 0 0 2 0 0 0 0 02
3 Appui en fournitures scolaire
3 6 9 0 0 03 02 2 2 0 0 9
4 Visite à l’école 11 5 16 0 0 5 3 7 1 0 0 16
5 Appui alimentaire 7 3 10 2 4 2 2 0 0 0 0 10
6 Communication Parent Enfants
9 16 25 0 0 0 0 9 16 0 0 25
TOTAUX 73

LES ACTIVITES GENERATRICES DE REVENUS
Mise en œuvre du projet de stockage et vente du mil jaune financé par le projet BERAC du GICAF à hauteur de 400 000 FCFA. Les recettes générés ont permis de développer d’autres AGR tels que : la vente des SPIRULINES (compléments nutritionnels), le soutien médical et nutritionnel à une quinzaine des PVVIH indigentes membres ou non
in identifiées, un appui financier à hauteur de 50 000 FCFA à un membre pour la mise d’une AGR individuelle.
Vente des journaux (magasines Entre Nous Jeunes et V2J) en partenariat avec IRESCO par un certain nombre des OEV encadrés par l’association et la vente des bois qui sont en sorte la continuité du projet SOEVEN qui a financer AFSU-EN pour le stockage des denrées alimentaires à hauteur de 3 000 000 FCFA en 2006.
VISIBILITE DE l’AFSU-EN/MAR EN 2009
Organisation par l’association du Candlelight mémorial (journée international dédiée aux victimes du sida tous les 3ème dimanche de Mai) pour la première fois dans la région avec le soutien financier, technique et matériel de quelques partenaires et personnalités.
Participation active aux activités marquant la semaine camerounaise et journée mondiale de lutte contre le sida 2009 organisée par le GTR-EN ;
Participation à l’enquête QUALITATIVE SUR L’ACCES AUX SOINS ET TRAITEMENTS DES PVVIH AU CAMEROUN pour le compte de FISS/MST/sida (AFSU-EN a mené l’enquête dans deux régions du Cameroun : le Nord et l’Extrême-Nord ;
L’Association a été associé à plusieurs reprise par la délégation de la santé publique dans le cadre de la sensibilisation des population (journées de vaccination) Participation à la 4ème Assemblée générale ordinaire du Réseau Camerounais des associations des PVVIH (RéCAP+).
AFSU-EN a été désignée à cet effet pont focal du Réseau pour la région de l’Extrême-Nord Collaboration avec l’association AGADJAS de Maroua dans la mise œuvre et suivi des activités des Agents Relais Communautaires (ARC) reprises par CARE Cameroun dans les CTA/UPEC de Maroua, Tokombéré, Kolofata et Mokolo de septembre au 31 Décembre 2009 Echanges d’informations relatives aux VIH/sida avec d’autres associations et ONG au plan local et national.

FONCTIONNEMENT DE AFSU-EN/MAR
12 réunions regroupant l’ensemble des membres tenues (participation moyenne de 25 membres par réunion) avec comme principales activités lors de ces réunions : les tontines et cotisations, discutions sur les thèmes liés à la bonne observance des ARV, la nutrition, la prévention positive, la vie positive, l’entraide, la PTME et la mise en œuvre des AGR.

3 réunions des membres du bureau Exécutif tenues, cela a permis aux responsables de l’association de suivre et évaluer périodiquement les diverses activités de l’association.
Tenue de l’assemblée générale ordinaire le 1er février 2009 avec comme points forts la revue et planification des activités, et le bilan financier.

AUTRES ACTIVITES :
Equipement du Bureau.
Grâce à un don de CARE Cameroun (Projet de Mobilisation de la Société Civile au Cameroun) AFSU-EN d’un matériel informatique complet de marque HP et un (1) appareil photo numérique de marque NIKON globalement d’une valeur totale de 740 000 FCFA.
Montage et soumission d’un projet en partenariat avec l’association Cercle des Femmes et Hommes Solidaires (CFHS) de Ngaoundéré suite au 5ème appel à projet de CATAG (Central Africa Treatment Action Group).

CONCLUSION :
En somme, avec les nombreux soutiens sur tous les plans de nos différents partenaires pour l’année 2009, de nombreux progrès ont été notés à AFSU-EN/MAR. En effet, elle a pu davantage étendre ses actions de soutien et prévention jusque dans les zones les plus reculées de district de santé de Maroua Urbain voir dans d’autres localités hors de Maroua et ceci est à saluer et à encourager. Elle compte même étendre ses actions à toute la région afin que les zones même les plus inaccessibles puissent bénéficier de ses services car tout le monde est exposé. Au niveau de la prise en charge, elle a vu le nombre des bénéficiaires accroître vertigineusement et des efforts constants de toujours venir en aide à un plus grand nombre de PVVIH. Nous réaffirmons notre gratitude à nos différents partenaires pour leur soutien indéfectible et nous nous permettons de compter davantage sur leur accompagnement aussi bien financier que matériel pour relever de nouveaux défis.

Fait à Maroua, le 23 Mars 2010
Pour AFSU-EN/MAR, la présidente

ETAT FINANCIER AFSU-EN/MAR : Année 2009
PERIODE: 1er Janvier au 31 Décembre 2009
DEPENSES RECETTES
N° DESIGNATIONS MONTANT N° DESIGNATIONS MONTANT
1 Divers soutiens aux PVVIH 533 355 1 Solde Banques (C. Sahel + CCA) 453 909
2 Divers soutiens aux OEV 201 700 2 Solde Caisse 73 000
3 Salaire ARC/CTA MAROUA membres AFSU-EN 3 535 000 3 Salaire des ARC (MINSANTE et CARE Cameroun) 3 535 000
4 Voyage et missions 213 000 4
Appui fonctionnement activités ARC (MINSANTE et
CARE Cameroun) 1 275 000
5 Fonctionnement activités
ARC/ CTA MRA 675 000 5
Recette AGR vente mil jaune (financement projet
BERAC/GICAF 526 000 6
AGR stockage mil jaune
(financement Projet
BERAC/GICAF
448 000 6
Recette vente journaux (magasines ENJ de IRESCO) 543 015
7 AGR achat bois 641 000 7 Recette vente Bois 724 725
8 AGR achat et vente spiruline 179 000 8
Appui CATAG pour atelier formation et information subvention fonds de collaboration du VIH tenu à Maroua 370 000
9 Transport volontaire pour VAD et VAH 76 000 9
Appui FISS/MST/sida pour enquête qualitative sur l'accès aux soins et traitements des PVVI au Cameroun dans le Nord et l'Extrême-Nord 320 000
10 Pose des affiches IRESCO 15 000 10 Appui IRESCO pour pose des affiches 15 000
11 Repas (réunions membres) 108 000 11 Appui VSO pour celebration Candlelight Memorial 2009 50 000
12 Communications (Internet et Téléphone) 113 800 12
Appui délégué santé EN pour célébration Candlelight
Mémorial 50 000 12
Assistance technique pour montage projet à soumettre au PNUD
128 000 13
Appui Mairie Maroua 2 pour célébration Candlelight mémorial 2009 40 000
13 Organisation atelier CATAG à
Maroua 370 000 14
Divers autres appui pour célébration Candlelight mémorial 2009 71 950
15 Organisation enquête (Nord et Extrême-Nord) 320 000 15
Collecte des Fonds pour la prise en charge des indigents lors de la cérémonie du Candlelight mémorial 106 320
16 Organisation CANDLELIGHT
MEMORIAL 2009 216 700 16
Recette AGR vente des Spirulines (Compléments alimentaire) 216 875
17 Divers frais bancaire 32 049 17 Cotisations et adhésions 79 000
18 Intérêt Banque 1 859
TOTAL 7 805 604 TOTAL 8 451 653
report 2010 646 049

mercredi 26 mai 2010

Coupe du Monde 2010 : Afrique du Sud

L’Afrique et, L’Afrique du Sud, terre de nos ancêtres pour accueillir ses enfants hybrides en Coupe du Monde 2010.

L’Afrique va accueillir dans quelques jours ses enfants disséminés dans le monde par le cours de l’histoire de la traite négrière. Ils viendront de la France, du Portugal, Brésil, Costa Rica…Une expédition de communion avec les cordons de leurs ancêtres fort longtemps ensevelis. Aucune surprise si l’équipe de France est constituée à 70% des enfants de couleur. La sélection des joueurs devra tenir compte de cette réalité ; et les entraineurs de ces pays sont suffisamment conscients du fait. Chacun, devra revenir se ressourcer et se sentir chez soi.
La Coupe du monde en Afrique, et en Afrique du Sud revêt un contexte particulier. L’Europe centrale et l’Amérique du Sud sont un village planétaire depuis des lustres avec cette cohabitation des races à la faveur de la traite. Les Pays comme le Brésil, la France et quelque peu l’Angleterre l’ont compris belle lurette. Chacune de ces nations a su exploiter le potentiel des hommes de couleur pour bâtir son équipe de football. Ce sont des équipes cosmopolites. Thierry Henri, William Gallas, Lansana Diarra, Malouda, Ronaldhino, Sol Cambell, Miguel, Boateng ; Defoe … constituent l’ossature des ces équipes de football…
En France, par exemple, les africains français constituent la cheville ouvrière d’une équipe sans partage. L’Afrique est assoiffée de revoir et reconnaitre les siens à travers cette race dispersée par l’Histoire de la Traite Négrière. Le Brésil, le Costa Rica, le Portugal… et bien d’autres ne seront jamais en décoloration contre les africains purs de l’Afrique.
La terre de nos ancêtres va accueillir dans bientôt ses enfants loin des prodiges. Les silhouettes ancestrales planeront et les accompagneront pendant leur séjour. Pour la petite histoire, c’est à tort que les voix se sont élevées contre la main de Thierry Henri. Une main sacrée, celle de ses ancêtres présents ce jour au stade de France. L’Afrique a raison à tout moment de réclamer ses enfants.
Pour les africains de France français, l’essentiel avait été fait ce jour. Il faut être en Afrique, en Afrique du Sud. Une France en Afrique sans l’Afrique acculturée devrait être nostalgique, pour ceux dont l’identité raciale ne cause de doute à personne.
Les héroïques et entêtés Irlandais, ne l’avaient jamais compris. La France de Thierry Henry, de Lass Diarra², Malouda, Anelka, Govou, Gallas… voulait marquer d’une empreinte l’histoire d’une Afrique France en Afrique. Leur ténacité a été remarquée. Ils ont mouillé le maillot pour confirmer aux vrais français, que L’Afrique est le vivrier de la France des vrais français, et que l’Afrique reste le berceau de la civilisation et de l’humanité. Chacun a, quoi qu’on le dise, son histoire et sa culture. Moïse et Joseph en sont de véritables inspirations dans la Bible. Même étant façonnés par la civilisation égyptienne, ils ont défendu valablement la cause de leurs peuples respectifs.
Les médias français ont évoqué avec retenue « la supposée » main de Thierry et de Gallas. Une double faute de deux africains de France épris de victoire, ajoutée à celle d’appréciation du corps arbitral. Attention à la coupe du Monde. Les enjeux sont grands. Il est temps pour que la FIFA recycle ses arbitres et mette sur pied un dispositif pour éviter les débordements des spectateurs africains en cas de situation similaire lorsqu’un pays africain en sera victime.
Tout le déferlement des joueurs africains de l’équipe de France pouvait donc s’expliquer aisément à l’instar de Djibrill Cissé, Patrick Viera et dans une certaine limite Makélélé et bien d’autres. Le sélectionneur camerounais le Guen l’a si vite compris en militant pour la sélection de Matip, Assou Ekotto ; de Djeng et dans une moindre mesure de Ngok de Liverpool malheureusement. Quant au sélectionneur français Domenech, il devra cogiter suffisamment pour la liste des 23 ne sera plus une surprise pour personne et ne « colorera » plus le Pen de rage. Les enjeux de cette coupe du Monde sont aussi culturels que sportifs.
Ben Bella
Ben.bella@live.fr

vendredi 26 mars 2010

EXTREME NORD: ASSEJA MAROUA et le Club des jeunes de MAKABAYE à l'unisson pour lutter contre le VIH/SIDA




La santé et la lutte contre le VIH sont un axe indissociable des domaines d’intervention de l’ONG ASSEJA. La campagne de dépistage menée à Makabaye en collaboration avec le club des jeunes de ladite localité, en est une parfaite illustration des actions de lutte contre la pandémie. Le virus qui se cache dans les communautés affecte considérablement de nouvelles personnes et se propage à grande vitesse. La question du VIH n’est plus uniquement un problème de santé, surtout une maladie du comportement. Comment les gens considèrent le VIH et le sida et comment ils en sont affectés ? Telle devrait être la véritable préoccupation de l’heure. Dans une mesure, la question d’attitudes, de croyances et de pratiques revient en surface. La séro ignorance expose davantage l’Homme à une vulnérabilité sans précédent. Faire son test, devient un pari. Pari pour faire face à la propagation, la stigmatisation et à la discrimination.
La campagne de dépistage du VIH est donc un moyen pour réduire considérablement l’impact du VIH/ Sida au sein des communautés. Makabaye, localité de grande concentration et d’activités de toute nature, aura été le centre d’intérêt de l’ONG ASSEJA. Amener 100 personnes à se faire dépister afin qu’elles adoptent des comportements et attitudes conséquents, a été l’objectif global de ladite campagne du 13 mars 2010. Spécifiquement, il a été question à travers des messages d’information et de sensibilisation, d’amener les personnes à se faire dépister et accepter chacun en ce qui le concerne son statut sérologique ; amener les personnes séronégatives à développer des attitudes qui leur permettent de partager et vivre avec celles qui sont infectées. Dans une certaine mesure, les personnes infectées devront intégrer de bonnes pratiques pour une vie décente qui les mette à l’abri de propagation et/ ou de coinfection. Il va sans dire que le tout n’est pas d’amener les personnes à connaitre leur statut mais de les accompagner (PVVIH) dans les centres agrées.
La campagne a mobilisé toute la communauté de Makabaye et ses environs autour du Djaouaro de la localité. Les activités culturelles ont été des atouts qui à chaque fois ponctuaient la séquence consacrée à la pédagogie sociale sur le VIH et ses impacts. Les sketches joués par les jeunes des différents clubs encadrés par l’ONG et humoristes de renom de la ville étaient porteurs des messages (incitation au dépistage, lutte contre la discrimination et stigmatisation, appel à l’appui de la communauté au soutien des PVVIH et OEV…).
Autre engouement observé, c’est l’engagement des personnes à se faire dépister et surtout à retirer les résultats. Un pari gagné, quand on sait qu’il est facile de faire son test mais difficile de retirer son résultat.
L’équipe pluridisciplinaire composée d’infirmières et d’une assistante sociale a inéluctablement joué son rôle et respecté le code déontologique. Même comme les résultats des tests auront été pas alarmants dans cette localité, les actions de sensibilisation pour la prise de conscience à grande échelle vont s’intensifier dans les familles, la communauté, les milieux des jeunes, et par L’ONG ASSEJA qui compte couvrir d’autres quartiers de la ville avec l’aide des structures existantes.