lundi 19 octobre 2009

Vaccin contre le cancer : Prise comme un cobaye, une adolescente décède

Une collégienne britannique de 14 ans est morte lundi peu après avoir reçu un vaccin des laboratoires GlaxoSmithKline censé prévenir contre le cancer du col de l'utérus. Une enquête "urgente et complète" a été ouverte.
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AFP - Les autorités sanitaires britanniques ont lancé une enquête après le décès lundi au Royaume-Uni d'une collégienne de 14 ans peu après l'administration d'un vaccin contre le cancer du col de l'utérus.
"L'incident s'est produit peu après que la jeune fille eut reçu son vaccin HPV à l'école", a expliqué le docteur Caron Grainger, directrice à l'antenne du NHS (sécurité sociale britannique) de Coventry, dans le centre de l'Angleterre.
"Aucun lien ne peut être effectué entre le décès et le vaccin jusqu'à ce que tous les faits soient connus et qu'une autopsie ait été réalisée", a-t-elle ajouté, précisant que par "mesure de précaution" le lot dont était issu le vaccin administré à Natalie Morton avait été "mis en quarantaine".
"Nous menons une enquête urgente et complète sur les événements entourant cette tragédie", a-t-elle poursuivi.
L'autopsie devait être conduite mardi.
Le vaccin HPV protège contre deux souches du papillomavirus humains --virus responsable des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes-- à l'origine de plus de 70% des cas de cancers du col de l'utérus.
L'adolescente est décédée lundi dans un hôpital de Coventry peu après une injection du vaccin HPV1 Cervavix --élaboré par le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK)-- dans le cadre d'un programme national de vaccination au cours duquel plus de 1,4 million de doses ont déjà été administrées.
Le docteur Julie Roberts, directrice de l'école Blue Coat Church of England, a expliqué dans une lettre aux parents qu'un "incident malheureux s'est produit (...) et l'une des jeunes filles a souffert d'une réaction au vaccin rare, mais aiguë".
D'autres jeunes filles ont également été renvoyées chez elles après avoir souffert de vertiges et de nausées.
Le laboratoire GSK a indiqué que "jusqu'à présent, la grande majorité des réactions présumées signalées à la MHRA (agence du médicament, ndlr) en relation avec le vaccin Cervarix soit étaient des maux et symptômes décrits dans la liste des effets secondaires de la notice d'information, soit étaient dues au processus d'injection et pas au vaccin lui-même".

Lutte contre la dépendance à la drogue « Avancée majeure dans la recherche d'un vaccin anti-cocaïne »

Des chercheurs américains ont mené un essai clinique sur un nouveau vaccin anti-cocaïne permettant de traiter la dépendance en augmentant le niveau des anticorps qui rendent le produit inactif.
Des chercheurs américains ont annoncé lundi avoir mené un essai clinique sur un nouveau vaccin anti-cocaïne qui s'est révélé prometteur pour permettre de traiter la dépendance à cette drogue qui affecte 1,6 million de personnes rien qu'aux Etats-Unis. Les scientifiques affirment que leur vaccin réduit la prise de drogue en augmentant le niveau des anticorps contre la cocaïne, ce qui rend le produit inactif avant qu'il n'atteigne le cerveau et produise ses effets euphorisants.
Au cours de l'essai clinique de six mois mené par ces chercheurs de l'école de médecine de l’Université de Yale et du Baylor College of Medicine, 38% des cocaïnomanes vaccinés ont produit un niveau suffisant d'anticorps pour bloquer les effets de la drogue.
Les effets n'ont toutefois pas persisté plus de deux mois.
"Un traitement optimal nécessiterait sans doute des vaccinations répétées pour maintenir un niveau d'anticorps adéquat", écrivent les auteurs de l'étude publiée dans l'édition d'octobre des Archives of General Psychiatry. Le principal auteur de l'étude, Thomas Kosten, travaille à l'élaboration d'un vaccin contre la cocaïne depuis 15 ans.
"Il y a quinze ans, tout le monde disait qu'il était impossible de produire des anticorps contre de petites molécules comme celle-ci", a-t-il dit à l'AFP lors d'un entretien par téléphone.
L'essai clinique a porté sur 115 personnes dépendantes à la cocaïne, dont 58 ont été vaccinées et 57 traitées avec un placebo. 38% des personnes vaccinées ont produit assez d'anticorps pour ne plus ressentir les effets de la drogue. Dans ce groupe, la consommation de cocaïne a plongé, certains cessant même toute prise, selon l'étude.
Les Etats-Unis sont le premier marché du monde pour la cocaïne et le trafic en provenance du Mexique a provoqué une explosion de violence dans ce pays.

SIDA : Peut-on espérer un vaccin ?

Cela fait plus de 25 ans que les chercheurs sont en quête d'un vaccin pour lutter contre le VIH. Pour la première fois, des essais se sont avérés encourageants. Une combinaison de 2 vaccins testés sur un échantillon restreint en Thaïlande semble avoir eu un impact. Un impact très faible cependant...Faut-il donc crier victoire? Ou plutôt rester vigilant?
D’après une étude réalisée par l’OMS, si tous les malades étaient dépistés et traités immédiatement, l’épidémie du SIDA aurait carrément disparu en 2050.
En effet cette combinaison réduirait de 30 % le risque par le VIH. Ce cocktail vaccinal n’a rien livré de son secret ; les experts restent septiques.
16 000 Thaïlandais ont participé à ce test, la moitié d’entre eux ont reçu la combinaison magique ; deux préparations vaccinales :
· La première utilise le CANARYPOX, un virus de la variole d’oiseau dans lequel on a mis trois gènes du VIH.
· L’autre AIDSVAX, contient un morceau de l’enveloppe du virus di SIDA et essaiera de stimuler le système immunitaire.
Ces deux produits testés séparément n’ont jamais donné un résultat satisfaisant. Alors pour les scientifiques, le mystère du VIH reste entier ; un virus face auquel nous n’avons aucune défense.
Selon le Professeur Willy ROSENBAUM, Président du Conseil National du SIDA (France), « Si un vaccin protège contre la maladie, pour ceux qui sont malgré tout contaminés, il va diminuer l’agressivité de cette maladie. Et sur ce critère là, cet essai n’a rien montré... Il n’y a pas de maladie pour laquelle on n’a pas d’immunité naturelle et pour laquelle on a trouvé un vaccin aujourd’hui. C’est normal parce qu’en fait, ça joue un rôle de starter, mais si on n’a rien à allumer, eh bien on n’arrive pas à obtenir le résultat escompté ».
Lors d »un dernier essai de taille réalisé avec un vaccin du laboratoire MERK, les personnes vaccinées étaient plus nombreuses à être contaminés que celles ayant pris un placebo ; des résultats dérangeants que les scientifiques cherchent encore à comprendre.
D’ailleurs les chiffres de l’ONUSIDA en début Octobre dernier montrent une nette progression du virus du SIDA dans le monde.
Selon le Docteur Peter GHYS, Chef de Division Epidémiologique et Analyse de l’ONUSIDA, « A chaque fois que deux personnes reçoivent un traitement, ce sont cinq personnes qui sont infectés ».
Et pourtant l’accès aux Anti Rétroviraux (ARV) n’a jamais été aussi encourageant. Leur prix a beaucoup baissé et 1,5 million de personnes de plus ont pu en profiter à ce jour.

dimanche 18 octobre 2009

Maroua: Conflit de compétences autour de l’abattage d’un arbre

Communauté urbaine et administration des forêts et faunes se rejettent mutuellement le tort.
A Maroua, les populations n’en reviennent pas de cette affaire, anodine à leurs yeux, et qui pourtant vient de montrer au grand jour que le torchon brûle entre deux services publics de la même ville. La communauté urbaine de Maroua et l’Administration des forêts. Au cœur du pseudo conflit, l’abattage d’un arbre communément appelé dans la région « neem » au quartier abattoir, sis à l’axe rond point marché centrale de Maroua vers le marché de viande. Descendu, sur les lieux, le reporter n’a pu que découvrir ce qui reste de l’arbre objet de la palabre. Une souche encore visible et le tronc principal gisant à l’endroit même, coupé en quelques morceaux. Un regard jeté tout autour des lieux et surtout sur les autres arbres situés sur le même alignement laisse imaginé combien il apportait ombre et fraîcheur. Seulement, sa situation géographique, car se trouvant entre un caniveau et le bâtiment à usage commercial du propriétaire des lieux ne pouvait laisser entrevoir un meilleur sort pour lui. Nos efforts pour rencontrer le propriétaire sont restés vains. Un blanchisseur qui tient son commerce à quelques pas de là nous confie que « c’est sont les gens du quartier qui viennent passer leur journée à l’ombre de cet arbre qui se sont opposés à l’abattage ». Cette bataille dure depuis bientôt un an a-t-on appris selon certaines indiscrétions Et le comble pour les riverains, c’est la tournure que prend cette « rocambolesque histoire » après qu’un confrère de la Crtv locale ait commis un reportage sur l’affaire. Lequel reportage aurait été diffusé à l’échelle nationale, au 17 heures. « Moi je ne vois même pas où est le problème » lâche un habitant du voisinage avant d’ajouter en faisant allusion au propriétaire des lieux, « il veut arranger sa maison, c’est pourquoi il a coupé l’arbre qui le gênait. Ça c’est normale non ! En plus voici un arbuste qu’il a même planté à côté pour remplacer l’autre» Sur les ondes, l’on aurait apprit, que les organismes de protection de l’environnement auraient été ameutés et une plainte déposée contre X. Dans les services des forêts et faunes, l’on reste motus et bouche cousue sur la question car les textes sont explicites sur le sujet. En fait, le décret n° 95-53-PM du 23 août 1995 fixant les modalités d’application du régime des forêts, dont l’article 12 stipule que « (1) en vue de créer ou de maintenir en zone urbaine un taux de boisement conforme aux disposition légales, il est interdit d’y abattre ou de mutiler tout arbre se trouvant sur le domaine public sans autorisation préalable du maire de la commune urbaine concernée. Cette autorisation ne peut être accordée que pour cause d’utilité publique, ou en cas de danger susceptible d’être causé par l’arbre concerné, après avis du responsable local de l’administration chargée des forêts. (2)L’abattage ou la mutilation des arbres en zones urbaines ne peut intervenir qu’après paiement à la commune concernée par le demandeur de l’autorisation, de la valeur estimée des dommages envisagés. » Dans les couloirs de ces services, l’on regrette tout au moins le manque de collaboration entre la communauté urbaine compétente pour donner les autorisations et les forêts et faunes à qui la loi reconnaît la compétence technique dans le domaine. Et pourtant une action menée en parfaite synergie entre les services concernés permettrait de préserver le paysage forestier de la ville de Maroua que les spécialistes trouvent unique en son genre.
source:http://nordcamerouninfos.wordpress.com

mardi 13 octobre 2009

Maroua:Quartier Yonkolé, la population en grève contre Hysacam

Lundi 5 octobre, alors que la population n’avait d’yeux que pour les enseignants (à l’occasion de leur journée mondiale), au quartier Yonkolé, dans la périphérie de Maroua, les ouvriers de la société Hysacam l’entreprise de nettoyage de la voirie publique n’ont pu effectuer leur tâche comme d’habitude.En effet, les populations ont investies les axes qui mènent à la décharge située dans ce quartier, barrant la voie aux camions qui allaient y décharger les ordures collecté en ville. Selon les populations riverains de la décharge qui manifestent ainsi leur mécontentement, l’entreprise Hysacam serait entrain de polluer l’environnement et surtout avancent-ils « ce sont sur nos terres qu’ils viennent verser ces ordures ». L’autorité préfectorale ameutée, à tôt vite fait de tenir une réunion de crise entre les différentes parties afin de trouver une solution aux plaintes des populations lésées. Selon certaines sources, ce problème avait déjà éclaté à peine l’année dernière. Ce qui fait dire qu’à l’époque des solutions durables n’avaient pu être trouvé.

Extrême Nord : Choléra à Mora, Kolofata, Mogodé, Bourha et Banki

Le nombre de village atteint par l’épidémie s’agrandi au fil des jours, en dépit des efforts déployés sur le terrain par les pouvoirs publics pour éradiquer la maladie.
La propagation de la maladie est liée affirme une source médicale par : la non utilisation des latrines en milieu rural, la forte consommation des crudités en cette période de récolte, le manque d’eau potable. Egalement, les cours d’eau, rivières et mayo sont transformés en laverie (et baignoire) à ciel ouvert, hommes et animaux s’y côtoient. Si les uns s’abreuvent d’autres par contre y lavent habits et assiettes.
Aujourd’hui, la situation a en effet empiré, le département du mayo Sava est aussi classé zone à risque par les services régionaux en charge de la santé publique. De nouveaux cas ont été déclarés et des décès enregistrés. La contagion est fulgurante et le nombre de décès non déclaré de devrait pas être négligeable étant donné le désenclavement des localités dans cette zone des Monts Mandara. Il se dit dans les couloirs officiels, que les victimes auraient attrapé la maladie en consommant les eaux d’une rivière qui prend sa source dans l’Etat de Moubi au Nigeria voisin.
Pour l’heure, les pouvoirs publics procèdent à la désinfection systématique des puits et points d’eau dans la région. Dans les structures de santé, les médicaments seront fournis automatiquement aux malades

Entretien avec Nord Cameroun Infos sur la drogue en millieu jeune dans la ville de Maroua et ses environs

La consommation de la drogue chimique par les jeunes de la ville de Maroua et ses environs est devenu un véritable problème de santé publique dans la Région de l’Extrême. L’Organisation Non Gouvernemental VSF (Volontaires Sans Frontières) basé à Maroua entend réaliser une enquête sur la consommation de la drogue en milieu jeune.
Qu’est ce qui vous amène à faire cette enquête sur la drogue en milieu jeune ?
Dans la ville de Maroua, nous nous sommes rendu compte que les moto taximen font régulièrement des accidents de la circulation, les jeunes filles sont constamment violées et le grand banditisme prend de l’ampleur. Nous nous sommes rapprochés des jeunes sans emplois, des motos taximen et des jeunes vacanciers pour une causerie autour du sujet. En ce moment, nous avons pu colleter quelques informations qui vont nous aider à monter une fiche d’enquête. Il est clair que nous voulons tout simplement apporter notre pierre à la concrétisation du développement en barrant la route à pullulation des drogues.
Selon vous, quelle est la tranche la plus touchée ?
Cette tranche est celle de 12 – 24 ans, disséminé parmi les motos taximen, les élèves et les enfants de la rue. L’age moyen de la première consommation est entre 9 et 11ans.
Quelles sont ses conséquences sur le consommateur et sur la société ?
Elles varient selon les types de drogue, le mode d’administration, l’état affectif, physique et nutritionnel du consommateur. Ces conséquences s’accentuent d’une manière spectaculaire par la propagation de l’infection à VIH et de l’hépatite C. Nous citons entre autres : l’accoutumance, l’entrave au développement, les lésions physiques et les troubles physiques (troubles psychotiques aigus et chroniques post toxiques), une mort prématurée, les échecs et les abandons scolaires, les échecs dans les relations sociales et professionnelles. Les problèmes familiaux, abandons du foyer familial ou de sa propre famille, l’implication dans des réseaux de délinquances. L’adoption des comportements dangereux, tentatives de suicide, accidents mortels ou incapacités.
Ceci finalement constitue un frein au développement, est cause d’interruption du cycle de développement intellectuel et du processus d’apprentissage social. Laquelle devient la principale cause de contre performance professionnelle et de perte de journée de travail, cause d’accidents et de traumatismes. Pour tout dire les substances consommées sont nombreuses et diversifiées, aussi la formule est de plus en plus inconnue ce qui augmente leur dangerosité. Nous avons remarqué qu’il y’a autant de consommateurs occasionnels que des réguliers et souvent en groupes. Le sexe masculin est le genre le plus concerné.
Qu’allez vous faire avec les résultats de l’enquête que vous allez disposer ?
Nous allons faire des recommandations. Par la suite, nous ferons un suivi de celle-ci. Si rien n’est fait, nous poursuivront notre combat jusqu’à ce que l’entrée de la drogue dans la Région de l’Extrême Nord soit interdite par les autorités de cette partie du pays.

lundi 31 août 2009

Alliance avec VSV Cameroun

Le 31 août 2009, s'est tenue une réunion au siège de VSV.
Au terme de leurs conclaves, il résulte qu'il est née une alliance entre les deux structures de développement et de droit Camerounais.
Il sera question pendant leur fonctionnement de nourrir un partenariat de rechercher des stratégies de développement durable.
Les deux Organisations s'unissent pour lutter en faveur des couches vulnérables.

dimanche 19 juillet 2009

SPONSORS : Loups pour les jeunes filles de la Région de l’Extrême – Nord du Cameroun

Tchivet Gazawa, élève en classe de 5e au lycée bilingue de Maroua raconte : « Je ne savais pas que cela pouvait aboutir à ce dont je vie en ce moment. Je regrette pourquoi je suis née. Chaque jour à la sortie des classes, je le trouvais posté non loin de la maison familiale. Au départ, il avait commencé par des simples salutations que parfois je refusais de répondre. Au fil du temps, vu la très grande différent entre sa situation sociale et celle de ma famille, les cadeaux qu’il m’offrait étaient devenus sans reproches. Je croyais l’aimer. Or, avec trop de reculs, je me rends compte que c’est de son argent que j’étais amoureux. La différence d’age entre nous est d’au moins 38 ans. Les mots me manquent aujourd’hui pour vous dire qu’il a brisé tous mes rêves. En ce moment, suite à IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) qui a faillie me tuer, on m’a fait comprendre que je ne pourrai plus d’avoir d’enfant car lors de cette pratique, il y a eu des complications. Et, le comble est que je suis infectée par le virus du SIDA ». Les protagonistes du phénomène du sponsoring s’illustrent comme des jeunes (DADY SUGER) alors qu’ils sont des vieux et sont bien placés financièrement parlant. Ils font la chasse aux YORYETTES (Petites filles bien sapées) dans le but de rafraîchir leur instinct sexuel et se rajeunir comme ils aiment tant à le dire. Tout ceci en ignorant que ces petites filles sont ainsi exposées à des panoplies de dangers.

Sexualité précoce dans la Région de l’Extrême – Nord du Cameroun

Cet état de chose renvoie ici à une activité sexuelle pratiquée par les adolescents des deux dernières classes du cycle primaire et celle de quatre premières du secondaire très souvent avant l’age de la puberté ou de la maturité des organes génitaux. Cette situation critique émane de plusieurs facteurs. Entre autre le mariage précoce ou forcé, le non suivi des jeunes par leur parent, l’absence des cours sur la sexualité dans les établissements scolaires, la diffusion des films pornographiques et la promiscuité dans les familles citadines. D’autres causes de cette sexualité précoce sont la misère et la puberté. La puberté chez les jeunes est une période très difficile à gérer et déterminante tant pour les jeunes que pour leurs parents. C’est une transition délicate entre l’enfance et maturité. Lorsqu’elle est mal gérée ou mal négociée, c’est la société toute entière en fin de compte qui écope les conséquences négatives. Les jeunes doivent savoir que ce n’est pas une transition qui va se répéter dans leur vie. Pourquoi donc ne pas bien en finir et rester tranquille, savourer les délices de la vie.

Stigmatisation des Personnes Vivant avec le VIH/SIDA dans l’arrondissement de Mokolo

Les causes sont multiples (Jusque là les populations musulmanes rurales lient uniquement la transmission du VIH/SIDA aux vagabondages sexuels qui est un acte condamné par le saint coran, la complexité de la vie matrimoniale au sein des foyers polygames, la faible intervention des structures locales).
Dans les communautés musulmanes de l’arrondissement de MOKOLO, la pandémie du SIDA continue de susciter des appréhensions et incompréhensions malgré toutes les informations et garanties apportées aux populations au sujet de son mode de contamination. En effet les populations de la zone rurale faute de connaissances antérieures des campagnes de dépistages, n’ont pas connu des cas de vie commune avec des porteurs sains établis, ce qui à ce jour, suscite méfiance, peur, intolérance et rejet face à ce nouveau et éventuel mode de vie. Aussi ces populations n’ont généralement comme de manière récurrente que des cas de séropositivité en état de maladie. Ce constat ressort des effets des multiples campagne de dépistage volontaire organisé par VSF dans ces zones et si rien n’est fait, ce sentiment s’accroîtra au sein des populations durant les campagnes à venir et même déjà dans certaines familles essentiellement polygames, nous avons beaucoup de cas de discriminations ayant abouti aux divorces. Cette situation complexe met les PVVS (Personnes Vivants avec le Virus du SIDA) dans un état de désespoir vis à vis de la société car pour eux mieux encore les laisser dans séro-ignorance qui en fait leur apporte plus de mal que de bien. La situation de désespoir va grandissante avec l’annonce de la rupture de distribution des anti-rétroviraux dès le mois d’octobre 2009.

Chômage des jeunes

De toutes les trois Régions septentrionales, celle de l’Extrême – Nord est la plus densément peuplée et la moins scolarisée. Selon le recensement de 1987, on y dénombre 1 855 678 habitants. La double qualité de la population de cette province est qu’elle est très jeune et qu’elle double tous les 20 ans.
Si on reste dans la ligne des projections démographiques, on y dénombrerait actuellement près de 3'200’000 habitants. Ainsi, cette Région qui, du point de vue superficie, constitue le 12ème du territoire national, abriterait à elle seule le 5ème de la population camerounaise. La densité y est en moyenne de 80 à 90 habitants par km², alors que la moyenne nationale est de 50 par km². La densité dans les monts Mandara atteint parfois les 200 habitants au km². La notion de surpeuplement tend à se concrétiser ici.
Ainsi donc, nous vivons ce qu’on peut nommer « Le parasitisme ». Les jeunes bien valides passent la plupart de leur temps sous les arbres à jouer à la carte, ou à pratiquer autre activité ne participant guère à leur épanouissement ou au développement de leur société entre autre comme la consommation abusive de la bière artisanale locale qui est moins coûteuse que celle des industries brassicoles, le vagabondage sexuel ou la prostitution entraînant des grossesses non désirées ou alors le gros du lot, l’infection aux IST/SIDA et la consommation de la drogue.
Du fil à l’aiguille, nous pouvons déceler plusieurs causes mais seulement, celle qui détient la plus grande cote est le fait que, certains parents polygames, parce qu’ils ont plus d’une dizaine d’enfant, ne parvient pas à mener à bien la scolarité de ces derniers. Et ceux d’entre eux qui ont eu la chance de faire tout au moins le premier cycle de l’enseignement secondaire général, prenons ce cas par exemple, car c’est ce type d’enseignement qui abonde au Cameroun, n’ont pas de spécialisation ou alors, une formation de base leur permettant d’avoir un dossier de recherche d’emploi convainquant.
Cette situation fait de la Région de l’Extrême – Nord du Cameroun un terrain fertile pour le chômage des jeunes où, sans vergogne, ces derniers sont victime d’exploitation par les privés. Ne connaissant pas leurs droits, ils sont soumis à des exactions arbitraires. Les potentiels employés, face au manque de formation de base de la part de ces jeunes, exploitent avec sapidité cette ignorance, bénéficiant de l’absence des documents légaux les liant à ces derniers. Cette situation ne peut laisser indifférent.
Pourtant une formation, qu’elle soit formelle ou informelle, permet à chaque individu d’avoir une spécialité, tout au moins une qualification dans un domaine précis (Début de solution du chômage en milieu jeune). Le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle a comme centre d’intérêt de leur préoccupation, la réduction du taux très élevé du chaumage. Déjà en 2007 il avait pour ordre du jour, le thème : " Pour une croisade contre le chômage des jeunes ", le thème de la rencontre dévoile la préoccupation de toutes ces éminences grises qui, pendant deux jours, ont planché sur un certain nombre de questions dont les réponses sont susceptibles d’apporter une solution durable à ce que le ministre Zacharie PEREVET, reprenant le président de la République, a appelé " cancer social". La démarche du MINEFOP selon ses organisateurs, était non seulement de poser un diagnostic froid, mais aussi de penser les bases d’un nouvel élan.