Le nombre de village atteint par l’épidémie s’agrandi au fil des jours, en dépit des efforts déployés sur le terrain par les pouvoirs publics pour éradiquer la maladie.
La propagation de la maladie est liée affirme une source médicale par : la non utilisation des latrines en milieu rural, la forte consommation des crudités en cette période de récolte, le manque d’eau potable. Egalement, les cours d’eau, rivières et mayo sont transformés en laverie (et baignoire) à ciel ouvert, hommes et animaux s’y côtoient. Si les uns s’abreuvent d’autres par contre y lavent habits et assiettes.
Aujourd’hui, la situation a en effet empiré, le département du mayo Sava est aussi classé zone à risque par les services régionaux en charge de la santé publique. De nouveaux cas ont été déclarés et des décès enregistrés. La contagion est fulgurante et le nombre de décès non déclaré de devrait pas être négligeable étant donné le désenclavement des localités dans cette zone des Monts Mandara. Il se dit dans les couloirs officiels, que les victimes auraient attrapé la maladie en consommant les eaux d’une rivière qui prend sa source dans l’Etat de Moubi au Nigeria voisin.
Pour l’heure, les pouvoirs publics procèdent à la désinfection systématique des puits et points d’eau dans la région. Dans les structures de santé, les médicaments seront fournis automatiquement aux malades
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