Les causes sont multiples (Jusque là les populations musulmanes rurales lient uniquement la transmission du VIH/SIDA aux vagabondages sexuels qui est un acte condamné par le saint coran, la complexité de la vie matrimoniale au sein des foyers polygames, la faible intervention des structures locales).
Dans les communautés musulmanes de l’arrondissement de MOKOLO, la pandémie du SIDA continue de susciter des appréhensions et incompréhensions malgré toutes les informations et garanties apportées aux populations au sujet de son mode de contamination. En effet les populations de la zone rurale faute de connaissances antérieures des campagnes de dépistages, n’ont pas connu des cas de vie commune avec des porteurs sains établis, ce qui à ce jour, suscite méfiance, peur, intolérance et rejet face à ce nouveau et éventuel mode de vie. Aussi ces populations n’ont généralement comme de manière récurrente que des cas de séropositivité en état de maladie. Ce constat ressort des effets des multiples campagne de dépistage volontaire organisé par VSF dans ces zones et si rien n’est fait, ce sentiment s’accroîtra au sein des populations durant les campagnes à venir et même déjà dans certaines familles essentiellement polygames, nous avons beaucoup de cas de discriminations ayant abouti aux divorces. Cette situation complexe met les PVVS (Personnes Vivants avec le Virus du SIDA) dans un état de désespoir vis à vis de la société car pour eux mieux encore les laisser dans séro-ignorance qui en fait leur apporte plus de mal que de bien. La situation de désespoir va grandissante avec l’annonce de la rupture de distribution des anti-rétroviraux dès le mois d’octobre 2009.
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